L'acquisition de la propreté
Déjà, le terme de "propreté" je n'aime pas trop. Quand on me demandait "alors il/elle est propre ?" ça me faisait la même impression que lorsqu'on me disait "Tu penses le/la nourrir ?". Alors oui, mes enfants sont propres. Ils prennent des bains ou des douches régulièrement. Avec leurs peaux atopiques, pas tous les jours. Et oui, je les nourris. Lorsqu'ils étaient nourrissons, je les ai allaité, puis ils ont eu des biberons, et maintenant, autant que possible, je leur cuisine des plats équilibrés qui leur feront plaisir.
Bref, tout ça pour dire qu'à "propreté" je préfère le terme de "continence".
De plus, je pense qu'il est nécessaire de différencier "apprentissage" et "acquisition". L'apprentissage est un processus conscient, qui se passe dans la répétition, voire la récompense. Pour que cette notion de continence perdure, il est nécessaire qu'elle soit acquise, comme inscrite dans la mémoire physique du tout petit.
Il faut pour cela qu'il soit prêt et physiquement et psychologiquement.
L'encourager, lui présenter le pot est, à mon sens, une très bonne idée. Mais s'il n'est pas prêt, y accorder trop d'importance n'engendrera que de la frustration et pour le parent et pour l'enfant.
J'ai tout à fait conscience de l'enjeu de la rentrée scolaire, mais, soyons lucides, les enfants en couche le jour de la rentrée sont très rares.
Faisons confiance à nos enfants !
Ce sont des notions auxquelles j'ai été amenées à réfléchir il y a 2 semaines lors d'une présentation des Essentiels de Mytosil.
En effet, la marque présentait les lingettes de toilettes. Pour que nos enfants cessent de hurler au travers de la maison "Maman j'ai fiiiinnnniiii !". Enfin, en ce qui concerne les miens, la cause me semble perdue d'avance.
La gamme présente un éventail assez complet de lingettes, un petit paquet à avoir dans son sac en cas de biscuit au chocolat qui finit sa vie de biscuit sur les mains et le visage, un plus grand à garder à la maison près de la table à langer, et le fameux qu'on laisse aux toilettes avec des lingettes biodégradables.
Ceci n'exclut bien sûr pas le fait d'apprendre (oui, apprendre) à nos enfants à se laver les mains lorsqu'ils ont fini même si "mais je t'assure, je n'ai touché à rien !", de la même façon qu'on se lave les dents. Si la continence s'acquiert, l'hygiène s'apprend.