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Thalie à Paris
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Thalie à Paris
25 janvier 2008

De l'importance du langage

mauvaiselangueConseillée par une collègue plus linguiste que moi (et oui, un DEA de lettres modernes peut mener à l'informatique), je me suis plongée dans la lecture de "Mauvaise Langue" de Cécile Ladjali. Un livre tout à fait passionnant sur l'importance du langage et de la lecture pour les enfants.
Cécile Ladjali est professeur de français au lycée à Saint-Denis, et à la Sorbonne. Son discours s'appuie sur ses expériences.

Je le savais déjà, il est important de lire des histoires à nos enfants, important de leur donner le vocabulaire nécessaire pour exprimer leurs idées. Sans cela, le mode de communication le plus "simple" reste la violence. Ceci m'a rappelé la discussion d'un ami de mon mari lors de son retour d'un long voyage en Polynésie où il avait vécu enfant (de la difficulté d'avoir un papa pilote de ligne). Il avait été frappé par la violence des Maoris entre eux. Cette violence s'expliquait en grande partie par le fait que leur langue, faute d'être enseignée, était en train de disparaître. En effet, ils n'avaient plus les mots pour expliquer leurs sentiments n'existaient plus. Ils en venaient donc aux mains pour entrer en contact, alors que nous favorisons plus la conversation.

J'étais déjà convaincue que l'histoire du soir était un moment de partage important avec les enfants, je suis persuadée que ce moment leur permet de se construire avec des mots qu'ils entendent avant de se coucher et qu'ils peuvent maturer pendant la nuit.

Alors, l'histoire du soir, j'essaie. Mais le Petit Prince, du haut de son année, ne reste pas concentré très longtemps. Heureusement que Popi ne fait que 4 pages. Il doit d'ailleurs prendre ses parents pour des fourbes, il vérifie régulièrement la couverture de ce que nous sommes en train de lui lire, on ne sait jamais, qu'on ait changé à son insue. 

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Commentaires
D
Oui mais pas seulement...J'avoue honteusement...que le soir...l'histoire me gavait souvent...car crevée. En revanche, dès que je pouvais, histoire et encore histoire et en faisant les voix... Et surtout...je n'ai jamais hésité à employer devant elles un mot compliqué. J'ai des souvenirs enfant...où je m'étais dit "Quand je serais grande et maman...jamais je ne parlerai à mes enfants comme à des idiots...". J'ai tenu bon et mon mari aussi. Ma grande est excellente en français et la deuxième la talone de près. Hasard ? Si je croise ce livre à la biblio, je pense que je le lirai, même si j'ai des ados.
G
Ma fille a 22 mois et elle a des livres qui traînent partout depuis qu'elle est petite. Elle a toujours aimé les feuilleter et regarder, commenter les images (la journée essentiellement). Mais là, ça fait à peu près un mois qu'elle parle et comprend beaucoup mieux, et elle s'intéresse vraiment aux histoires!!!<br /> Il ne faut pas qu'elles soient trop longues, mais elle est passionnée par les péripéties et je lis l'histoire le soir depuis 10 jours parce que ça lui plaît et qu'elle le réclame (avant je lui chantait seulement une berceuse avant de la coucher)<br /> Sa préférée? Les trois petits cochons!!! Elle adOOre le loup! (Le petit chaperon rouge n'est pas loin dans le classement...)
C
Depuis qu'elle est toute petite nous lisons à M'zelle A et maintenant du haut de ses 19 mois, elle prend souvent un livre toute seule, le feuillette et se fait la causette à elle toute seule! Elle adore aussi se nicher sur moi pour lire un bouquin et commenter les images.
C
ils ne font pas l'abonnement à Bébémax dans ta crêche ? les 2 sont abonnés pour leurs âges respectifs, j'aime bien ces petits albums de l'Ecole des Loisirs et ça permet de belles découvertes ! <br /> Pour l'histoire du soir, je n'y avais pas droit petite, mais cela ne m'a pas empêchée de dévorer tout ce qui me passait entre les mains dès que ça a été possible. Je ne crois donc pas que ce soit un moment "obligatoire", ici on pratique parce que j'aime et eux aussi, mais davantage dans l'optique de partager un moment, une histoire avant de se quitter pour la nuit...d'ailleurs, il arrive à la plus jeune d'aller chercher un bouquin n'importe quand et d'en réclamer la lecture, et de zapper à sa demande celui du soir contre un simple câlin ! Bref, je suis persuadée de l'importance de la lecture pour le développement du langage, mais il y a des tas de manières d'aborder les mots !<br /> Bises à toi et tes hommes
T
Moi, j'aime lire, mais Popi et tous ces trucs là, pas trop, je suis plus Jo hoestlandt, petit bouquin déniché dans une librairie pour enfant ou à la bibliothèque. <br /> Le dialogue est aussi essentiel, heureusement qu'il y a plusieurs chemins pour éduquer ses enfants, leur faire confiance, leur parler, les écouter, se montrer lecteur, expliquer qu'on lit quand on lit (panneaux, recettes, composition des produits, lettres...)<br /> Ma puce a eu des livres à manipuler dès le berceau, puis des trucs à machouiller/ lire avec des histoires rigolottes (voir les éditions Thierry Magner) mais on est passées très vite aux histoires de plus en plus longues. Maintenant elle a 4 ans et je m'éclate à lui faire la lecture, là, ce n'est plus un rituel du soir (je bosse de nuit et n'ai pas toujours le temps) alors c'est toujours l'après-midi, un moment de pause, de calme, de calin et de plaisir de conter. C'est toujours un temps cadeau quoi! <br /> Vive la parlote, l'amour des minots et des mots!<br /> En plus, plus on a de mots, plus on affine sa pensée. Les esquimaux ont plein de mots pour désigner la neige, eux voient plus de choses que nous dans les mêmes flocons. Les mots expriment et structurent la pensée. C'est une richesse à ne pas négliger!
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